Au fond de nos cerveaux

Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux (...)


Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir,
Vaincu, pleure et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.

Baudelaire, Les fleurs du Mal, spleen.

PS: heu, moi ça va, hein. Pas de "P", j'ai encore repoussé à demain la tonte, voyez, tout va bien!

Comments

[christophe brilleaud]

ah oui !!!
Quand le ciel bas et lourd, pèse comme un couvercle....

[JCR]

Sur l'esprit gémissant aux longs ennuis... Oui c'est celui-la :)