Noom à Festivannes

Ambiance Reggae et musiques du monde au détour d'un des innombrables bistrots qui s'improvisent "cabaret" à l'occasion du Festivannes. Le problème de ce genre d'organisation c'est que cela a tendance à diluer l'audience, à disséminer l'assistance, à pulvériser le public... Le quartier des fêtards mis à part, il n'y avait pas grand monde à jouer des coudes devant les groupes.

Qu'importe Noom à un gros cœur, le bassiste attrape le Oud, le batteur s'installe derrière une simple caisse pour percussionner doucement et les deux premier morceaux semblent assoir le trio dans un univers acoustique, orientalisant...

Mais le répertoire s'est rapidement électrifié, les reprises de Bob Marley comme les compos. L'énergie du chanteur est communicative et le trio assure une excellente prestation, à la hauteur des zicos sur scène ex-Slaïfa, Kézako et Sweet Nuthin'.

La soirée commençait bien... puis au hasard de ma déambulation j'ai croisé un type qui s'égosille, un improbable duo batterie / guitare puis, ailleurs, plus loin, un type tout seul, complètement perché, qui multipliait les changements d'instruments : cuivres, bambous pour taper dessus, mélodica, harmonica, kazoo ???

Il transpirait sur sa paterne qui tournait en boucle, se fendant d'un gémissement, un cri, un susurrement, de temps en temps... C'est plutôt mauvais mais tout le monde admire la prise de risque : Se produire sans savoir jouer, ça reste une marque de courage.