/image%2F0906924%2F20161015%2Fob_bc163f_bosch-buttsong.jpg)
La maison-arbre, l'ultime habitat écolo
Clic pour le détail de la Fab Tree
Hab'
A mi chemin entre le village des Shtroumpfs, la Comté des hobbits et Barbapapa-Land, Mitchell Joachim, diplômé du MIT (Massachussets Institute of Technologie) en architecture, design et modélisation, et son équipe, ont conçu la maison à faire pousser. Cinq à dix ans selon le climat pour un habitat radicalement écologique.
Le concept fait appel aux principes du transcendentalisme (wiki) de l'Amérique au XIXeme siècle, marquée par les écrits insurgés de Thoreau, Whitman ou Alcott. Ils affichaient une vision de l'habitat profondément éco centriste, celle d'une retraite forestière, d'un ermitage de poète... Le projet Fab Tree Hab' intègre l'écosystème au bâti pour mieux que le préserver, l'impliquer.
Clic pour une animation en images de synthèse
Il s'agit d'une maison vivante, habitable, pour une famille. Les troncs forment l'infrastructure sur laquelle un plessis de branches constitue un treillage qui sert de murs et de toit. Il sert aussi de support aux autres éléments végétaux (vigne, kiwis, rosiers, etc.) qui renforcent et agrémentent la structure. Un torchis solidarise l'ensemble et isole l'intérieur de l'eau et des bê-bêtes. Recouvert d'une fine argile appliquée comme un plâtre, la technique a fait ses preuves en matière d'isolation thermique, phonique (même si dans une telle habitation les voisins sont des écureuils et des oiseaux... En même temps, si les arbres abritent une colonie de pic-vert ça peut être utile).
Le plessis est une ancienne méthode de tressage des haies vives qui clôturerait les
champs et formait les remparts végétaux inextricables de nos ancêtres les gaulois. Les arbres sont choisis pour leur aptitude à
résister à cette technique: Cornouillers, chênes, ormes.La Fab Tree Hab, la fabuleuse maison sylvestre, fonctionne comme un éco système. Le jardin et les murs fournissent les aliments pour ses habitants, humains et animaux. L'eau en est le système pulmonaire alimentant la structure même. Elle circule du haut vers le bas, à partir du collecteur placé sur le toit, à la manière d'un château d'eau. Les eaux usées sont évacuées par gravité vers un bassin naturel d'épuration (bactéries, plantes).
La respiration de toute la structure apporte un effet rafraîchissant. En parallèle, le rayonnement solaire procure la chaleur l'hiver par une façade largement ouverte sur le sud et la maison reste à l'ombre du feuillage l'été.
clic pour l'animation gif
La structure pousse naturellement par le cycle naturel du compostage. Les fenêtres sont prévues en plastique biodégradable, à base de soja, suffisamment extensible pour pouvoir suivre la croissance de la maison. L'installation électrique, la plomberie et le chauffage seront identiques aux constructions traditionnelles. Les deux problèmes techniques à résoudre restent la mise au point du matériau des fenêtres et trouver le moyen de gérer les trouss qui ne manqueront pas d'apparaître de ci, de la, dans les murs au fur et à mesure de la croissance.
L'ensemble ne coûterait pas grand chose et ne requerrait que peu de temps pour l'édification. Un projet est actuellement en cours en Israël, les architectes estiment à cinq le nombre d'années pour faire pousser une maison (selon le climat).
Partager cet article
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)
/image%2F0906924%2F20200227%2Fob_5c95ef_vous-etes-ici.jpg)
/image%2F0906924%2F20170413%2Fob_3914f3_j4qbdrj0mql8i6pshxmg.jpg)
/image%2F0906924%2F20161112%2Fob_97a73f_orange-is-the-new-black.jpg)
Commenter cet article
K
J
F
J
M
J
C
J
