Survival gardening : Début avril, sous un soleil d'été

Chassis protecteurs du parrallelopipède de blé contre les animaux semi-sauvages qui vivent là... Notez la touffe d'orties, encore un peu juste pour un potage.

Début avril, sous un soleil d'été, pieds nus, en bras de chemise? Je prends!

Sans en être dupe pour autant. C'est pas bien normal mais c'est rudement agréable. Les poules flânent jusqu'à des 19 heures, des nuées de moucherons apparaissent à chaque coin de soleil, encore rasant! Les abeilles sont au boulot et les premières piérides volètent déjà.

Coté semis, c'est du sérieux, du concentré, de l'efficace. En tout cas ça pousse. Inutile, comme les années précédentes de multiplier les variétés, les genres, les qualités pour ne se contenter que d'une poignée de topinambours et trois patates violettes. De plus, je dois penser aux poules et, oh! joie, elles adorent les feuilles de bettes (et moi les côtes, parfaite symbiose).

Un, deux rangs de poirées, quatre, cinq de patates diverses, laitues, feuilles de chêne (sous serre), des oignons, échalotes, ail, poireaux... Un rang de choux raves et des radis rouges, dix-huit jours, normalement.

Des courges, des melons, des courgettes rondes, des concombres, des tomates, semées volontairement, et d'autres, de la sauvageonne de bonne famille, au pire Tangerine au mieux, Livingstone favorite.

Et jusqu'ici, tout va bien (au jardin s'entend) [à suivre]